03 Avril 2020
Région de Kansai, préfecture de Kyoto

Je connaissais ce pont de l’anime, ça m’a fait tout bizarre

Dernier jour de vacances et il fait super beau. C’est parfait.

Je prépare mon sac et pars de la guest house d’Osaka pour aller prendre le train en direction de Kyoto. Ce trajet ne prend vraiment pas longtemps. Heureusement.

En arrivant à Kyoto, je dépose mon sac dans un coin locker (oui, c’est toujours la vie) ainsi que toutes mes affaires. Oui, car j’en suis arrivée au point ou tout ne rentre pas dans mon sac de voyage… Puis je reprends un train pour aller à Uji. Et là, c’est un véritable coup de foudre. Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Et en bonus Uji est la ville ou se passe l’anime Hibike Euphonium. Un anime que j’apprécie grandement.

Malgré que ce soit une grande ville, on sent beaucoup l’aspect campagnard qui enrobe cet endroit. Entourée de montagnes de toutes les couleurs (même rose, merci les cerisiers) donne un paysage des plus agréables visuellement parlant.

Je passe comme toujours à l’office de tourisme, et la dame très gentille me propose un bon chemin de visite, et le temps nécessaire pour le faire.

Quelques endroits dans Uji 

Mais en premier lieu il faut manger. Vous devriez le savoir entre temps. La spécialité de la ville? Le matcha. Avez-vous déjà mangé des ramens au matcha ? Je peux maintenant dire que oui. Et contre toute attente, c’était bon ! Malgré les nouilles de couleurs vertes qui ne donnent pas un bon visuel l’ensemble était très bon.

Mais pas le temps de traîner, la journée va être longue. Première étape Byodo-in, surnommé le temple du phœnix car de face il ressemble a un phœnix déployant ses ailes.

Like the legend of the phoenix ♪ 

Il est connu car il est superbe avec ses reflets dans l’eau mais surtout il est sur les pièces de 10 yen.

Mini-moi ! 

De plus, deux Phoenix en bronze trônent sur le toit.

Tombez pas, hein ? 

L’intérieur est superbe mais je n’ai pas eu le droit de prendre de photos comme dans la plupart des temples. Un grand bouddha de 3m tout en bois recouvert de feuilles d’or y trône, entouré de ses bodhisattva sur des nuages en route vers le nirvana. Je suis frustrée dans ce genre de moments car je ne comprends malheureusement qu’une petite partie de ce que dit le guide et sur la brochure bien que traduite en français il n’y a pas tout… En plus de ne pas pouvoir prendre de photos.

Le tour se fait rapidement et je me mets en route sur vers le 2ème point que la dame de l’office m’a conseillé. Une île bordée de cerisiers. Bien que ce ne soit pas l’endroit avec le plus cerisiers que j’aie pu voir, le paysage est à couper le souffle, entre autre grâce aux montagnes environnantes.

L’île aux cerisiers et ses alentours 

Je me dirige ensuite vers un pont… mais pas n’importe quel pont. C’est un des spot de Hibike Euphonium. Au passage le paysage est superbe.

Je n’arrête pas de retrouver des lieux ! 

Je suis juste à côté de la 2eme gare où se trouve aussi un spot de l’animé, mais la façade a changé donc ce n’est malheureusement pas la même chose que ce que je connaissais. Dommage.

Je suis juste à côté de la 2eme gare où se trouve aussi un spot de l’animé, mais la façade a changé donc ce n’est malheureusement pas la même chose que ce que je connaissais. Dommage.

Au moins, ils ont des informations. 

3ème étape, le temple Obakusan Mampukuji. Mauvaise nouvelle, je dois passer dans un seven eleven en premier lieu pour retirer de l’argent. Bonne nouvelle, le seven eleven de l’animé se trouve sur mon chemin. Ni une ni deux je me mets en route afin de prendre les bonnes photos.

Après avoir fait mes affaires je me remets en route vers le temple. Il est immense ! C’est incroyable.

Immense mais beau tout de même ! 

En prime on pouvait prendre des photos de l’intérieur, ce que je ne me suis pas privée de faire.

Pour une fois ! 

Le temple est fondé en 1661 par le moine chinois Yinyuan Longqi.

En 1664, le contrôle du temple passe aux mains de Muyan, après que de nombreux moines chinois se furent succédés comme prêtres en chef. À partir du quatorzième successeur, les abbés seront des Japonais.

Cette Omniprésence chinoise explique pourquoi l'architecture semble très chinoise.

Malheureusement il y avait pas mal de travaux ce qui enlevait un peu de superbe à l’endroit. Fort dommage. Mais le temple est un ensemble de pavillons sur je ne sais pas combien d’hectares de terrain. Les 4 les plus importants sont alignés les uns derrière les autres.

Voici le plan, sous un beau cerisier 


Petit goshuin au passage, puis en route vers ma dernière étape de la journée; Fushimi Inari. Alors oui, je l’ai déjà visité mais je n’ai pas eu le temps de tout faire donc je le refais.

J’arrive devant et ce temple est toujours aussi merveilleux. Je ne prends même pas le temps de m’arrêter aux Yatai pour manger un bout. Et la grosse surprise, les filles du temple étaient en pleine cérémonie. Elles dansaient en rythme, un bouquet de fleur à la main et leur tenue virevoltant autour d’elles. Mais je ne dois pas oublier ! Il me faut le goshuin de ce temple. Je reviendrai voir après que j’aie fait ce que j’ai à faire !

Malgré le fait que ce soit interdit, je voulais essayer de prendre les danseuses en photo mais les gardes étaient tout autour et scrutaient d’un œil sévère toute personne s’approchant du pavillon, et donc qui serait susceptible de prendre une photo. Tant pis… Je regarde encore quelques instant puis me remets en route. J’investirai dans un gros zoom pour les prendre en photo une autre fois.

J’aime vraiment cet endroit. Il dégage vraiment quelque chose. Il fait partie de mon top 5 de mes temples/sanctuaires préférés. Le jour se couche enfin laissant place à la nuit. J’ai avancé doucement pour me retrouver dans la même atmosphère que la dernière fois.

C’est reparti pour compter ! 

Magique.

Au détour d’un chemin je croise un petit chat noir qui réclame des câlins et qui me parait bien arrondi. Pendant que je la caresse je vais palper le dessous du ventre et constate que j’ai devant moi une future maman. Et future maman était bien fatiguée et à décidé de prendre un peu de repos sur mes genoux.

Je ne peux plus repartir… 

Je me suis donc assise et ai observé les rares gens qui passaient. A un moment, un papi est venu donner à manger aux chats. J’ai espéré sans espérer tout en espérant que cela ferait bouger Madame Maman sur mes genoux, mais non, elle n’a même pas daigné ouvrir un œil. Puis finalement au bout de facilement 1h, elle a décidé de bouger et j’ai pu me lever. Je l’ai recroisé 2 minutes après réclamant à nouveau des câlins montrant son gros ventre arrondi pour qu’on lui fasse des papouilles. Je n’ai pas pu résister. Et elle a voulu revenir sur mes genoux mais non ! Je l’ai donc prise dans mes bras pour qu’on se balade ensemble. En chemin j’ai croisé d’autres victimes de chats. Le leur était tout roux, et chose importante, ils avaient à manger. C’est ainsi que nos chemin se sont séparés avec Madame Maman. La bouffe a été plus importante… Bon je comprends en vrai. J’aurais fait pareil.

Tous dans le même bateau de chats… Chateau ? 

Ce temple est un véritable labyrinthe mais j’ai plus ou moins réussi à faire tout ce que je voulais faire.

J’ai dû me dépêcher, il faudra donc que je revienne mais mon bus n’attend pas et il faut bien retourner a Tokyo un jour…

Un petit paysage urbain pour la fin 

Et c’est ainsi dans ce bus de nuit (dans lequel je suis très bien installée d’ailleurs) qui me ramène à Tokyo que s’achève mon périple.

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