25 Janvier 2020
Région du kanto, préfecture de Tokyo, quartier situé sur les arrondissements de Chiyoda et de Taitō.
Première fois
Une de mes colocs m’a proposée d’aller à Akihabara car je lui ai raconté que je n’avais pas pu le visiter la première fois que j’avais voulu y aller.
En effet, mon école m’a contactée alors que je venais à peine de commencer ma balade, pour me dire que je ne m’étais pas présentée le jour de la rentrée. Pourtant c’était le lendemain, la rentrée. Je vérifie sur le calendrier rapidement. Non, c’était bien ce jour là. Ni une ni deux je me précipite dans le métro pour me rendre à l’école, laissant ainsi en suspens ma balade dans le célèbre quartier de l’électronique.
Au début de la vie d’Akihabara, l’endroit était presque vide et a été construit pour protéger le palais impérial des incendies. De nombreux arbres y étaient présents. Puis à l’automne, le quartier fût bientôt recouvert de feuilles mortes qui lui donnèrent son nom de Akiba-no-hara : « champ de feuilles d’automne ».
Mais ce qui a fait la réputation de ce quartier à l’étranger, ce sont ses magasins de manga et de japanimation. Pourtant, ce n’est pas que ça. En effet, ce quartier regorge de sanctuaires protecteurs dont la principale divinité est Akiba, la déesse protectrice contre le feu; logique, au vu de l’histoire de ce quartier. Et j’ai bien l’intention de découvrir cette facette moins connue de ce quartier.
Mais dans un premier temps, lors de ma journée découverte avec ma coloc, c’est tout le côté manga et japanimation que nous avons visitées.
Deuxième fois
Nous nous sommes données rendez-vous à 10h et sommes rapidement partie en direction de notre journée shopping. En chemin nous parlions de tout et de rien. Elle me parlait en japonais tandis que je lui parlais en anglais/japonais. Lorsque je ne comprenais pas ce qu’elle me disait, ce qui arrivait beaucoup puisque je venais de commencer les cours quasiment, elle me parlait en anglais.

Puis enfin nous arrivons. Je la suis dans la rue principale et croisons des Gachapon. Les Gachapon sont très courants au Japon. C’est une machine qui distribue des porte-clefs, des petites statuettes ou encore des pins. Il y a de tout. Gachapon vient du bruit que fait la machine lorsque l’on actionne la manivelle (gacha), et du bruit que fait le jouet lorsqu’il tombe (pon).
Celui qui m’a attiré était de petites statuettes sur l’anime Kimetsu no Yaiba. Un anime très célébre que j’aime beaucoup, et mon personnage préféré est Nezuko que je voulais absolument avoir ! Mais les machines sont remplies de mélanges, et nous ne pouvons donc choisir ce que nous allons obtenir.
Je n’ai pas perdu espoir et ai continué jusqu’à avoir mon précieux !
Et j’ai eu beaucoup de chance car ceux que j’ai eu sont tous différents
Ensuite, nous avons fait plusieurs boutiques de goodies, de manga et d’anime ainsi que de jeux vidéo rétro.
Le midi je voulais manger un yakiniku (barbecue japonais) mais il n’y avait pas de resto de yakiniku dans les parages. Nous avons donc opté pour une variante, du gyukatsu. Du bœuf pané. Mais ce n’est pas seulement du bœuf pané. Il faut le faire un peu plus cuire sur une petite plaque chauffante devant nous. Une sorte de variante au barbecue.
C’était vraiment très bon ! Nous avons ensuite continué notre journée le ventre plein. Au final, c’est plus une journée shopping que visite, mais c’était une super journée.

Malgré que le Japon ne tourne pas entièrement autour des mangas et de la japanimation, il est vrai que les spots qui se concentrent sur cet aspect du Japon proposent un éventail très large et très appréciable pour les adeptes.
Nous avons fini la balade avec un taiyaki en forme de magicarpe.
C’était une journée que je n’oublierai pas.

Et je ne pouvais pas finir cette journée sans un bon ramen ! (Oui, toutes les excuses sont bonnes pour manger un ramen)
Découverte de ce restaurant à coté de chez moi. Très bonne découverte ! L’un des meilleurs que j’ai mangé.
Et c’est sur ça que ma journée s’est terminée.











