L’avantage d’Osaka et Kyoto c’est qu’il est possible d’aller dans des villes proches du Kansai. Et ça tombe très bien puisque Himeji est une ville que je veux faire. Sachant qu’aujourd’hui il n’y a pas de pluie de prévu, j’ai décidé de m’y rendre. En partant de la gare d’Osaka ça va me prendre environ 1h.
A peine arrivée à la gare que le château nous offre un superbe panorama.

C’est joli, mais il n’y a pas grand monde !
Le château de Himeji est connu et surnommé le héron blanc, puisqu’il est entièrement blanc, et est l’un des 12 châteaux encore d’origine.
Sur le chemin je croise des stands de nourriture et profite donc pour faire une pause et manger. Il n’y avait pas grand chose d’ouvert mais j’ai quand même trouvé mon bonheur.
Je vous présente : Mon Bonheur. N’ayez pas peur, il mord pas.
Le temps est mitigé, mais nous avons plus de soleil que de nuages, et plus on s’approche du château, plus il nous surplombe de sa grandeur.

La surplombation devient palpable
L’intérieur est évidemment fermé mais je m’y attendais. Mais l’extérieur est amplement suffisant. En effet les intérieurs des châteaux japonais sont en général un petit peu moins sympa par rapport à l’extérieur.
Les châteaux japonais sont absolument superbes et totalement différents du palais impérial que j’ai pu visiter.
Le retour des jardins mystiques
Un petit effort pour monter au niveau du château mais effort agréable ! Les avenues sont superbes et la vue de plus en plus magnifique.
Il faut grimper mais la vue en vaut les efforts
Puis enfin le château dans toute sa splendeur. Avec un temps superbe en prime !
Voici le superbe Héron Blanc
Après avoir bien profité des cerisiers et de la vue du château je me suis dirigée vers Kōko-en. Un jardin japonais très connu à Himeji.
Mais pas sans reprendre quelques photos du château pour la route !

Et je suis gentille, je vous en remets une bouchée
Pareil, je comprend parfaitement l’engouement pour ce jardin. Il est divisé en 9 parties; la première partie comprend la maison du noble à qui appartenait le jardin et les autres parties sont divisées de façon à ce que la famille puisse profiter du jardin en toutes saisons.
Je veux le même chez moi
Le jardin était vraiment intéressant et la balade des plus agréables. Il règne une sérénité qui calmerait n’importe qui.
Puisque jte dis que je suis calme !
Et les animaux ont leur place ici et se baladent tranquillement. Et les poissons sont de taille monstrueuse !
Ce chat pourrait manger toute sa vie avec un seul poisson
Ensuite j’ai pris un bus en direction de Engyo-ji.
Tout se passait bien jusqu’à ce qu’il bifurque à un endroit où il ne fallait pas. De ce fait je me suis retrouvée perdue dans les montagnes japonaises. Enfin perdue…. J’ai juste attendu que le bus passe dans l’autre sens mais au moins le paysage est très mignon et il fait soleil à ce moment la.
Ça pourrait être pire pour se perdre
Le conducteur de bus était très gentil et m’a dessiné un plan pour que je puisse trouver le ferry qui monte en haut de la montagne pour rejoindre ma dernière destination.
Dans le ferry je rencontre des personnes très gentilles avec qui je fais un bout de chemin et nous discutons beaucoup. Je trouve que mon japonais s’est amélioré, même si de temps en temps je dois repasser à l’anglais, mais je suis heureuse de voir que je peux converser de mieux en mieux avec les gens. J’avais déjà eu cette impression avec le papy de Nara.
Complètement sonnée, cette cloche
Cet endroit perdu dans la montagne est absolument sublime. La nature majestueuse accueille les infrastructures humaines avec beaucoup de charme en se respectant l’un l’autre.
Loin de tout, mais c’est pas plus mal
Je suis contente d’être venue d’une part car j’ai pu y voir l’un des lieux de tournage du film « Le Dernier Samouraï » ce qui est déjà en soi une excellente raison. Ils avaient placé des chaises et avaient mis des clins d’œil aux films. Et j’ai eu la possibilité de monter à l’étage même si ils étaient sur le point de fermer !
Je me suis sentie dernier samouraï l’espace d’un instant
J’ai également apprécié la visite, car ce lieu est rempli d’un Japon que j’apprécie particulièrement. Ce fameux côté mystique que j’adore.
Presque perdue dans la forêt
Je n’ai malheureusement pas pu profiter autant que j’aurais voulu de cet endroit puisque le dernier ferry était à 18h. Je suis donc rapidement retournée au ferry puis j’ai pris le bus en direction de la gare de Himeji pour prendre le train vers Osaka.
Mais m’attend un plat qu’il me tarde de goûter, les fameux ikayaki version Osaka.
Traditionnellement les ikayaki sont simplement un calamar grillé comme son nom l’indique. J’en ai déjà mangé à Kyoto et c’est très bon. C’est un plat que l’on trouve dans les yatai en général. Mais la version d’Osaka c’est une sorte de crêpe au calamar haché replié sur elle même pour accueillir une sauce.
Après de nombreuse je recherche je découvre que le bâtiment où se trouve le resto est en fait fermé. Pour compenser ma déception gustative, je me rabat sur un ramen.

Eh oui, toutes ces explications pour au final vous montrer un ramen…
Et ainsi se finit cette merveilleuse journée à Himeji.

Ça ne se voit pas bien, mais je suis fatiguée !







































