11 Février 2020
Région du kanto, préfecture de Tokyo, arrondissement de Taito
Kenkoku kinen no hi, Anniversaire de la fondation de l’État. Je voulais depuis longtemps aller à Asakusa. Et ce jour là était férié, c’était le meilleur moment pour sortir. De plus, étant un jour férié, je devais trouver une occupation qui soit ouverte. C’était donc le meilleur moment pour se rendre à Asakusa, lieu hautement touristique et donc peu de chance que tout soit fermé.
Asakusa
Asakusa. Un des spots les plus célèbres de Tokyo pour son superbe temple dédié à la déesse Kannon. Asakusa est resté très traditionnel et, malgré le tourisme de plus en plus intense, le quartier conserve son patrimoine culturel sans trop le dénaturer.
Le temple senso-ji est un des temples les plus grands et vieux de la capitale !
Selon la légende, en l’an 628, deux frères pêcheurs se trouvaient sur la rivière Sumida. Un jour ils trouvèrent une statue de la déesses Kannon. Un temple fût construit en son honneur, et les frères passèrent le reste de leur vie à prêcher le bouddhisme.
A peine sortie de la gare qu’il était déjà possible d’apercevoir un amas de touristes se prenant en photo devant la célèbre Kaminarimon. C’est la principale porte pour se rendre au temple.
Comme prévu, hautement touristique.
Cette porte donne sur une longue, très longue rue commerçante ou nous pouvons acheter à manger mais aussi des souvenirs.
C’est une des plus vieilles rues commerçantes du japon. Elle regroupe environ 90 boutiques que les familles se passent de père en fils. Certaines boutiques ont plus de 100 ans.
Séance shopping ? C’est mal me connaître. Séance gourmandise.
De mon côté j’ai mangé du poulet pané un peu bizarre. Ce n’était pas aussi bon que j’avais imaginé car ils ont rajouté une épice très forte et beaucoup de poivre. Et bien sûr, un melon pan pour le dessert !
Melon pâné et poulet pan. Euh…
Ensuite, à la fin de cette allée marchande, me voici devant la seconde porte. La porte Hozomon.
Si grande qu’elle rentre à peine sur la photo !
On peut y voir les deux statues des dieux gardiens Ungyō et Agyō. Ils empêchent les démons et le mauvais esprits de rentrer. Vous les verrez dans la plupart des portes de ce type.
A côté, il est impossible de louper la grande pagode à 5 étages.
Les étages sont plus faciles à compter qu’à la mairie de Shinjuku.
Et enfin, le bâtiment principal, dont l’intérieur est superbe, y compris le plafond !
Le Louvre n’a qu’à bien se tenir
J’ai même eu la chance de voir une cérémonie.
Je me suis ensuite tranquillement baladée dans la zone autour du temple.
Un beau jardin, de belles sculptures et de superbes architectures
Je suis ensuite sortie autour du temple afin de me balader dans les petites ruelles autour. J’y ai croisé d’autres temples, même si à côté de Senso-ji ils faisaient pâle figure. Lors de cette balade j’ai également pu croiser un homme donnant un spectacle avec son singe, et je me suis arrêtée rapidement pour l’observer, et je n’étais pas la seule. Ils étaient aussi doués l’un que l’autre. Sur la troisième photo vous pouvez également apercevoir des petites plaques sur lesquelles les gens peuvent écrire des voeux. Ces derniers sont ensuite accrochés pour espérer que leur voeu se réalise. C’est une tradition très commune au Japon, et il y en a dans tous les temples.
Un petit méli-mélo de photos d’Asakusa, du reste de ma balade
Kappabashi-dori
Ensuite j’ai décidé d’aller dans la rue Kappabashi-dori qui se situait juste à côté car j’avais encore pas mal de temps devant moi avant la fin de la journée.
Cette rue se situe à quelques minutes d’Asakusa et donne ensuite sur Ueno. En chemin je me suis arrêtée pour manger une croquette de bœuf avec du fromage au centre, mais le cuistot avait visiblement oublié de la sortir de l’huile…
Pour une croquette, pas de soucis, ça croquait bien.
Je suis ensuite arrivée dans la rue mais la malheur, tout est fermé. Eh bien oui, c’était un jour férié ! Mais habituellement cette rue regroupe plus de 150 magasins spécialisés dans tout ce qui touche à la cuisine.
C’est aussi ici que nous pouvons trouver de très bons couteaux japonais. Les couteaux japonais sont très célèbres et je ne manquerais pas de m’en acheter un avant de partir.
Cette ville à aussi une mascotte que j’aime beaucoup. C’est mon yokai préféré…. le KAPPA ! On en trouve partout dans la rue ! Du moins quand les magasins sont ouverts…
Un des nombreux Kappa de Kappabashi-dori
J’ai tout de même pu acheter un sampuru en forme de Ramen. Ce sont des plats en plastique très fidèles à la réalité que l’on retrouve dans les façades des restaurant. Puis j’ai fini ma journée dans un classique don quichote avant de rentrer.
Mon butin du jour. Le sampuru au milieu, et plein d’autres bonnes choses.