24 Mars 2020 au 30 Mars 2020

Région du Kansai, préfecture de Kyoto

Jour 1

L’arrivée à Kyoto s’est déroulé sans problème. Le train a été rapide, tellement que je n’ai pas eu le temps de reprendre mon souffle.

Je prends mes affaires et direction mon logement. Je n’ai vraiment pas été déçue ! Je voulais une maison à l’ancienne, et c’est bien une maison à l’ancienne.

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Pas de doutes, c’est là

Il y a un petit jardin intérieur. Les lavabos donnent accès à ce jardin, et le salon également.

Malheureusement il fait nuit mais ça doit être très agréable et relaxant de s’y poser.

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Les photos prises le lendemain

Ma chambre est à l’étage supérieure. Il y fait très froid puisque les anciennes maisons sont mal isolées, mais avec le chauffage allumé c’est beaucoup mieux.

Mon futon n’est pas encore installé car à l’époque, les futons étaient enlevées la journée pour gagner de la place. C’était très calme quand je suis arrivée et comme il n’y avait personne, je me suis permise de visiter les chambres en face de la mienne. Elles n’ont pas encore d’hôte.

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La chambre triple… Pour moi toute seule !

La chambre triple est absolument géniale ! Elle est très grande avec un petit balcon et un renfoncement avec des décorations typiques japonaises. J’ai l’impression de me retrouver un manga du passé. Les portes sont coulissantes et les vitres sont l’ancienne (ce qui explique la mauvaise isolation). Mais c’est exactement ce que je cherchais en louant ce logement !

Je suis très heureuse d’avoir réservé ce logement.

Dans les rues il y a pas mal de maisons typiques et un château non loin de mon logement. Mais je n’ai pas pris le temps de m’y arrêter vu que je suis chargée en affaires.

Le monsieur qui s’occupe de la sharehouse a installé mon futon, puis direction manger.

Petit ramen, pour votre plus grande surprise !

Mais pas n’importe quel ramen ! Il n’y a pas de mot pour décrire mon ressenti mais une vidéo vous le fera comprendre.

C’est le feu

Ensuite je suis allée au onsen que j’ai vraiment beaucoup aimé. Il y avait une eau marron, un sauna avec des huiles essentielles, de l’eau électrique (vraiment pas agréable, il y a ça aussi dans le sento à côté de chez moi et je déteste) ainsi que des jets d’eau massants dans une eau pleine de mousse ! Et un bain normal évidemment, pour ceux qui veulent.

Bref j’y ai passé un bon moment, moi qui avais froid, entre le ramen enflammé et le onsen bien chaud, autant dire que j’étais bien réchauffée !

Il est maintenant l’heure de rentrer et dormir. Le futon m’attend.


Jour 2

Mon 2ème jour a été très calme. En effet j’étais très fatiguée, je suis donc allée dans le centre de Kyoto pour m’acheter un chargeur de Nintendo Switch japonais. Je suis ensuite allée à l’office de tourisme même si j’avais un plan plutôt précis de ce que je voulais faire… Ce qui est assez rare.

A l’office de tourisme je vois qu’il y a un ramen de la chaine Ippudo. L’envie de comparer avec celui de Paris était trop forte. Et bien, il ne fait pas parti de mes préférés, tout comme celui en France…

Ensuite je me mets en route pour voir un sanctuaire non loin. Sur la route je croise un don quichote ou je m’arrête. Le temps d’acheter deux, trois souvenirs et il était déjà 16h. Bon en même temps, j’ai mangé a 15h.

Voulant rentrer tôt pour rattraper mon retard sur mes devoirs je me dirige vers la gare ou je prends le train qui me ramène à mon logement. J’ai passé ma soirée a étudier et jouer à Animal Crossing (on se refait pas).

Ma journée n’était pas très intéressante mais m’a permis de me reposer un peu pour mieux attaquer la suite de mon séjour !


Jour 3

Mon 3ème jour est bien plus intéressant. Mon programme est simple en théorie. Le quartier de Gion, puis le sanctuaire Yasaka Jinja, ensuite le chemin de la philosophie jusqu’au temple Ginkaku-ji et enfin je rentre.

Je décide de ne pas prendre de vélo. Le total de mon programme est d’environ 3h de marche seulement. Je remplis mes bouteille d’eau et je pars.

Et là, première entorse à mon programme. Je croise une shotengai où je décide de m’y balader. C’était sympathique, j’y ai croisé pas mal de petites échoppes. Ça donnait un peu l’impression que c’était un marché.

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Une jolie shotengai… Je me suis senti obligée d’y passer !

Je m’arrête dans une des boutiques pour acheter mon petit déjeuner. Un délicieux melon pan crème chantilly-fraise.

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Ça vaut bien le détour

Il ne m’aura pas fallu longtemps pour l’engloutir, probablement aidé par le fait que je n’ai pas mangé la veille étant trop absorbée par mes kanjis.

Une fois fini, je continue ma route vers le quartier de Gion. C’est un quartier très célèbre de Kyoto pour son style traditionnel.

Au sein du quartier il y a particulièrement 3 allées principales où il est possible de croiser des Geishas. Il faut savoir qu’à Kyoto on ne dit pas Geisha mais Geiko, et les apprenties sont appelées Maiko.

Je m’y balade un moment, tout d’abord dans la rue la plus connue, la rue Hanamikoji. Les photos ne sont pas censées être autorisées sous peine d’une amende… mais….

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Vous ne direz rien, hein ?

Je change ensuite de quartier pour aller dans la rue de Shirakawa qui borde un canal. Et là…. grosse surprise, je croise une Geisha. Trop heureuse. Elle pose même pour les gens qui prennent des photos ! J’en profite donc pour faire de même.

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Quelle chance d’y passer à ce moment là !

J’ai appris plus tard que ce jour était particulier pour cette Maiko. C’était le jour où elle devenait enfin Geiko. Ce jour important est appelé Erikae. Elle devait donc faire le tour des salons de thé traditionnels appelés Ochaya des quartiers dans lesquels elle travaille, afin de se présenter aux patronnes et solliciter humblement leur confiance et leur soutien futur.

Et alors quelle se déplace, une horde de photographes la suit. Je la plains, mais elle a tout de même l’air heureuse de poser pour ses fans. Nous pouvons voir sur les photos un homme qui l’accompagne. Cet homme est le seul homme autorisé dans les Okiya (pension pour les Maiko le temps de leur apprentissage). Il est appelé l’Otokoshi.

Le rôle le plus connu d’un Otokoshi est d’habiller les Maiko, car le Obi (la ceinture) étant longue de 6 mètres nécessite la force d’un homme. De plus Il est impossible de revêtir un kimono seul. Mais il a aussi pour rôle d’accompagner les Maiko lors de l’Erikae, il est en charge des affaires que les Maikos et Geikos emmènent avec elles pour un banquet ou une représentation, etc.

Je continue alors mon chemin et maintenant qu’elle est partie, cet endroit est beaucoup plus calme. Je suis le bord du canal parsemé de cerisiers et profite du calme et de la tranquillité.

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On ressent le calme, même dans les photos

A la fin de mon chemin je vois une boutique proposant des hanami dango. J’en achète en me disant que je les mangerais dans le parc.

Je me mets en route vers le Yasaka Jinja où j’en profite pour accueillir un nouveau goshuin dans mon carnet. Il commence à être bien rempli, j’en suis très contente !

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Voici le Yasaka Jinja

Puis en me baladant, je croise des stands de nourriture comme dans les matsuri. Bien qu’il n’y ait pas de matsuri actuellement, les stands sont quand même là pour mon plus grand bonheur. J’ai envie de tout manger mais me contente d’un corn-dog au fromage et d’un calamar grillé.

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Itadakimasu !

Je me pose près du sanctuaire pour les manger. Puis, une fois rassasiée, je me dirige vers le parc et là, pas de doute, c’est bien la saison des Sakura. Il y en a de partout ! C’est vraiment impressionnant et magnifique. Les pétales volent de partout, les enfant jouent, les couples se taquinent et les amis rigolent. L’atmosphère est bon enfant. J’adore cette ambiance ! C’est très reposant.

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Love is in the air… Et les pétales aussi !

Après avoir bien profité du parc je me remets en route, direction le chemin de la philosophie. Comme d’habitude, je croise des choses intéressantes qui me font dévier de mon chemin. A ce moment là, c’était un Torii immense qui m’a attiré tel un chat avec un laser. Et je tombe au bout de la route sur un temple magnifique.

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Bon, je suis contente d’avoir dévié

J’en profite évidemment pour avoir un goshuin de plus, puis fais le tour rapidement car le chemin de la philosophie et le Ginkaku-ji m’attendent. Je me remets donc en route.

Et enfin, j’arrive au niveau du chemin de la philosophie. C’est aussi beau que ce que j’avais imaginé, si ce n’est plus. Le chemin de la philosophie est un sentier qui suit un canal et bordé de cerisiers. Et comme c’est la saison des Sakura, le chemin est absolument magnifique.

Le chemin de la philosophie, appelé Tetsugaku no michi, tient son nom car le célèbre philosophe zen Kitarô Nishida l’empruntait lors de sa méditation quotidienne pour rejoindre l’université de Kyoto, où il fonda l’école philosophique. Il est long de 1.8 km et relie le Ginkaku-ji et le temple Eikan-do Zenrin-ji.

C’est vraiment apaisant ce coin de nature. On ne se croirait pas en pleine ville. Et à la fin de ce sentier, il y a le pavillon d’argent ! La balade est vraiment agréable, et le long du sentier des vendeurs en tout genre sont installés. J’achète une superbe peinture qu’une dame fait assise tranquillement dans son siège face à la rivière. Vraiment pas mal comme endroit pour vivre de sa passion !

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Combien de temps faut-il pour visiter le chemin de la philosophie ? Vous avez 4 heures.

La fin arrive trop tôt, mais je suis vite happée par un stand de glaces au matcha. Elle sont très belles, mais ce n’est pas très bon…

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Au moins j’aurais tenté

Et en plus… il est 17h05 et la dernière entrée pour le temple est à 17h…. et j’ai beau supplier le vendeur à l’entrée, on sent l’intransigeance japonaise. Le respect des règles est sacré. Je finis donc ma glace que je n’aime pas devant l’entrée fermée. Je reviendrai !

Mais il est temps de se remettre en route. Le soir, à partir de 18h soit dans 40 min environ, le château Nijo est ouvert et illuminé ! Et j’ai bien l’intention d’en profiter ! C’est impressionnant, car à peine le temps de manger ma glace, je retourne dans la rue commerçante et tout est déjà fermé.

1h de marche pour se rendre au château de Nijo, mais c’était sans compter les multiples détours que je fais. Ça vous surprend encore ? La fatigue de la journée commence à se faire sentir. Mais je continue mon chemin malgré tout. Il commence à faire bien nuit. C’est parfait pour moi car ce sera d’autant plus impressionnant avec une nuit bien sombre.

Et enfin j’arrive au château. Il y a beaucoup de monde. De base il y a plus de monde a Kyoto qu’à Nara. C’est normal, mais bon. L’extérieur de la zone du château est déjà super joli.

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Un chatêau fort mystérieux

Et une fois rentrée c’est encore mieux ! Les Sakura et autres arbres sont illuminés, il y a des spectacles de son et lumières sur les murs et j’en passe. C’était vraiment très beau ! Je suis même devenue une fée des fleurs !

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C’était féerique…

Et moi aussi !

Et enfin vient le moment de rentrer. J’avoue que je sens passer les 27.5 km de la journée. Mais pas le temps de me poser; je veux aller au sento !

Ça fera du bien à mes muscles un bon bain chaud. Il était bien sympa et comme d’habitude dans un sento je discute avec des petites mamies !

Au passage, moi qui aime que l’eau des bains/sento/onsen soit bien chaude, j’ai été servie ! L’eau des sento et onsen de Kyoto est extrêmement chaude et même moi j’ai eu du mal à le supporter au début !

En rentrant, bercée par cette eau qui m’a marinée, il ne m’a pas fallu bien longtemps pour tomber dans les bras de Morphée.


Jour 4

Programme du jour : aller au temple Yasaka-Jinja… Alors oui, je l’ai fait hier, mais j’ai une bonne raison d’y retourner. Ensuite Nene no Michi, Ichinen Zaka, Ninen Zaka et Sannen Zaka qui sont des routes pour aller au temple Kiyomizu-Dera. Puis je termine la journée par le Fushimi Inari-taisha, le fameux sanctuaire aux 10 000 torii. Programme bien chargé mais simple, clair et précis !

En route je m’arrête à la shotengai d’hier ou j’avais croisé plein de petites échoppes qui donnaient l’eau à la bouche. Il faut dire que c’était bien trop grand pour tout tester en un seul passage, même avec beaucoup d’appétit et de motivation.

J’en ai profité pour me remplir le ventre avant de reprendre ma route.

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Des raviolis frits, une soupe de raviolis, et une brochette de Saint-Jacques

Yasaka-Jinja est toujours aussi beau, mais est bien plus sympa par beau temps. Et malheureusement, aujourd’hui il pleut. J’avais besoin d’y repasser parce qu’il fallait que je retraverse le parc Maruyama; elle donne sur la rue Nene no Michi. Fait rare au japon, les câbles électriques ont été enterrés dans cette rue, ce qui rajoute un aspect de rareté à cet endroit déjà très sympathique de par son aspect historique.

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Ou alors, ils ont juste inventé le sans-fil ?

En chemin je croise le temple Kodai-ji. Je décide de faire la visite du jardin et ne regrette absolument pas. Il y règne une certaine zénitude.

Le ticket donnait accès au musée dans lequel je suis allée, non sans avoir du mal à le trouver. Il était vraiment bien caché mais j’ai exploré des petites ruelles toutes mignonnes. J’avais l’impression d’être un ninja ! A priori, si personne ne s’en est rendu compte… C’était peut être pas loin de la réalité ?

Alors autant le jardin du temple était agréable à visiter malgré la pluie, autant le musée en plus d’être petit, n’est pas très intéressant. Tant pis.

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Le paysage est très différent des alentours de Tokyo

Je reprends donc ma route sous la pluie. Je passe par les célèbres chemins Ichinen Zaka, Ninen Zaka et sannen Szaka. C’est une véritable plongée dans le Japon ancien, et bien qu’il y ait pas mal de monde, ce n’est rien par rapport au nombre de touriste qu’il y a normalement !

Il existe de nombreuses croyances au sujet de ces petites routes. La plus connue est que si l’on tombe dans le Ninen Zaka on perd 2 ans de vie et si on tombe dans la Sannen Zaka, on perd 3 ans de vie.

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Malheureusement, je suis tombée… Amoureuse de ces ruelles. Ça ne compte pas, j’espère ?

Le chemin est rempli de plein d’échoppes de souvenirs et de nourriture. Cela donne très envie mais malheureusement, j’ai oublié de retirer de l’argent avant de partir et j’ai juste assez pour l’entrée du Kiyomizu-Dera.

C’est dommage car beaucoup de choses avaient l’air délicieuses ! J’ai même croisé une super boutique Ghibli !

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J’aurais bien acheté l’arrêt de bus !

Et à la fin de la route le panorama est superbe !

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Il y a quelques touristes, mais ce n’est rien comparé à d’habitude !

Sans parler de l’arrivée au niveau du Kiyomizu-Dera !

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Quel temple, et quelle vue !

Kiyomizu-Dera ou encore « temple à l’eau pure » est le temple le plus connu de Kyoto, donc je m’attendais à quelque chose de bien… Mais j’étais loin d’imaginer un tel spectacle. Le mauvais temps n’enlève en rien la beauté de l’endroit !

Ce temple est sans doute le plus connu du Japon. Le complexe de Kiyomizu-Dera abrite à la fois un temple bouddhique et un sanctuaire shinto. Il fût construit en 780, et rebâti de nombreuses fois. La dernière reconstruction date de 1633 après avoir subi des dégâts important à cause d’un incendie.

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C’est beau partout où l’on regarde

Le bâtiment principal est construit uniquement sur pilotis. Il mesure 13 mètres de hauteur et est principalement connu pour la vue qu’il offre depuis sa terrasse. Il y a une expression japonaise qui dit « se jeter du haut de la terrasse du temple Kiyomizu » « 清水の舞台から飛び降りる » qui est l’équivalent de l’expression « se jeter à l’eau ».

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Allez, je vous gâte encore un peu !

A l’époque d’Edo, une tradition prétendait que si une personne survivait à un saut depuis la terrasse, son vœu se réaliserait. 234 sauts auraient été comptabilisés avec un taux de survie de 85%. Je me demande si tous les vœux se sont réalisés…

De plus, je découvre qu’à partir d’aujourd’hui, le temple est ouvert jusqu’à 21h30 pour proposer une illumination pour mettre en avant cette saison qu’est la fleuraison des cerisiers. Comme le château d’hier ! Je dois absolument y aller !

Je change donc mon programme (étonnant) et au retour du Fushimi Inari-taisha je passerais par un Kiyomizu Dera illuminé !

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A tout à l’heure !

L’endroit est gigantesque et sur le chemin je croise un endroit pour aller dans un petit temple perdu dans la montagne. Ni une ni deux j’y vais, non sans difficultés. Mes jambes ne se sont pas encore totalement remises de la veille. Mais peu importe, je monte. Et je ne regrette pas.

Le petit temple offre une vue dégagée de Kyoto a travers son jardin traditionnel offrant une vue entre tradition et modernité (ce cliché… Mais je ne saurais mieux vous l’expliquer).

Dans la maison je pensais qu’il y avait une statue d’une homme, jusqu’à ce que cette statue ne bouge. J’ai été très surprise et nous avons tout les 2 bien rigolé. J’en profite pour faire une petite prière puis me mets en route pour le dernier point du Kiyomizu Dera.

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Ca grimpe

Probablement le spot le plus connu ! J’ai tout de suite reconnu ce fameux point de vue de la pagode avec les cerisiers que l’on trouve en masse sur Google ! Évidemment j’ai moi même pris cette photo !

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Ca vous dit quelque chose ?

Bon, malheureusement c’est le début de la saison et les cerisiers ne sont pas très étoffées. De plus le beau temps étant aux abonnés absent, cela donne un aspect tristounet à mes photos par rapport a celles d’internet mais je les aime quand même !

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Vous auriez pas une télécommande « beau temps » ?

Je pensais que c’était fini mais c’était sans compter sur le fait que le Kiyomizu Dera recèle plein de secrets ! Bon… ce n’est pas vraiment un secret voire même, c’est assez connu.

Cette étape finale a lieu à l’endroit qui lui vaut son nom. La cascade Otowa, au bas de la terrasse à pilotis est un endroit très connu et attire de très nombreux touristes (plus renseignés que moi). Son eau sacrée est réputée pour avoir des vertus thérapeutiques et de bonne fortune.

Elle est divisée en 3 chutes d’eau ayant chacune une vertu associée. Cette eau peut-être bue à l’aide de longues coupes permettant de recueillir cette dernière. L’un apporte la réussite scolaire, l’autre la longévité et le dernier, le succès en amour. Pour ma part j’ai choisi la longévité. Je me débrouillerai pour les autres !

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Chacun ses priorités

Et c’est maintenant l’heure de se remettre en route pour aller au Fushimi Inari-taisha.

Arrivée au temple je m’achète une saucisse dans l’un des stands qui se trouve a l’entrée du temple. Oui… je passe ma journée à manger ! Mais j’avais faim.

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Et la collation de 11h, hein ? Le déjeuner, et puis le goûter, le dîner, le souper ! Il est au courant pour ça, pas vrai ?

Ensuite je rentre dans le temple mais, à cause de l’heure tardive, tout était fermé et je n’ai pas pu avoir mon goshuin. Je reviendrai… Comme d’habitude. L’entrée du temple est absolument sublime !

Le Fushimi Inari Taisha, sanctuaire shintô fut bâti en 711 par le clan Hata et relocalisé en son lieu actuel en 817. Il est dédié à la déesse Inari, liée au riz, et donc plus largement à la prospérité et la richesse. Ce complexe est immense et s’apparente plus à une randonnée qu’une simple balade. En effet, l’ascension prend entre 2h et 2h30.

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Et ce n’est que le début

Je me dirige alors vers le célèbre chemin de torii. C’était aussi bien que ce que j’avais imaginé !

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On peut compter les torii pour s’endormir ! Un, deux… trois… zzz

Les inscriptions sont en fait les noms des entreprises et des commerçants ayant fait un don à la déesse Inari ainsi que le montant du don. Pour avoir un torii au Fushini Inari Taisha il faut compter minimum 1500 euros. Tentant…

La nuit commence à tomber et je croise de moins en moins de gens dans les torii. C’est un véritable labyrinthe de torii niché sur la montagne.

Un moment j’entends un espèce de grognement sourd. Je cherche si je ne vois pas un animal, et là je vois un gros sanglier ! Je l’observe puis finis par continuer mon chemin. Je ne voudrais pas qu’il m’attaque en sachant qu’il peut traverser facilement, là où m’échapper semble compliqué.

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La nuit tombe, l’ambiance change

La nuit est complétement tombée et je suis seule avec les bruits étranges de la nuit. Je ne suis pas forcement rassurée, mais la balade était vraiment géniale.

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Bon, je ne suis pas douée avec les photos de nuit…

Je croise de nombreux petits temples pour que les gens puissent prier, et au détour d’un chemin, c’est un énorme regroupement que je croise ! Et de nombreux chats y ont élu domicile pour s’abriter de la pluie. J’ai pu caresser le plus jeune.

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Peut être que les chats prient pour avoir plein de croquettes ?

C’était un moment que je garderai en mémoire car cette impression d’être dans un autre monde et d’être observée par une entité dont on imagine pas l’existence à rendu cette balade encore plus merveilleuse.

Enfin j’arrive au sommet ! Tant mieux, car je dois le dépêcher d’aller au Kiyomizu Dera pour les illuminations de nuit.

Le paysage Kyotoite est absolument superbe de nuit. Dommage que mes photos ne rendent pas honneur à cette vue magnifique.

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Si si, je vous assure, c’est impressionnant en personne !

Je redescends ensuite pour aller prendre le métro, non sans passer devant l’entrée illuminée. Tout simplement magnifique ! De nuit tout est plus beau !

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Kyoto semble aimer les illuminations nocturnes !

Je prends le métro et profite de ce court laps de temps pour me reposer. C’est la première fois que je prends le métro depuis ces derniers jours et ça fait vraiment du bien.

J’arrive au Kiyomizu, et le spectacle qui m’accueille est fabuleux !

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Ils ne m’ont pas attendu !

Je me dépêche et rentre dans l’espace du temple.

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C’est différent du château de Nijo, mais ça n’en reste pas moins superbe.

Des centaines de lanternes éclairent les chemins. Les arbres et bâtiments sont mis en valeur grâce à un jeu d’ombres et de lumières. Et bien que la pluie ait été particulièrement agaçante tout au long de la journée, lorsqu’elle tombait sur les lumières cela faisait de la fumée, ce qui rajoutait un aspect un peu mystique à l’ensemble du tableau.

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A quelques heures d’écart, le rendu est totalement différent

Mais le temps passe trop vite et le temple va déjà fermer. Il est presque 21h30 en même temps. Je me dirige vers la gare car je ne me sens pas de rentrer à pied. Après tout j’ai quelques 26km dans les pattes. Je m’endors presque! Mais heureusement, je n’ai pas raté mon arrêt de métro. J’y suis presque et enfin le moment attendu…. mon lit. Je ne met pas longtemps à m’endormir, en recomptant les torii…


Jour 5

Petite journée ! Je décide de ne visiter que le Ginkaku-ji (que j’avais loupé la dernière fois) puis ensuite j’irais au château impérial… Ou du moins, c’est ce qui est prévu. Qu’est ce que je suis naïve parfois. Je devrais pourtant me connaître à force !

La journée démarre donc comme prévu avec le Ginkaku-ji. J’ai pris le bus pour y aller, puisque j’assume de moins en moins les jours précédents dans les pattes… Il faut monter un bout de rue pour atteindre le temple. Et quel bout de rue !

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Peut-on philosopher ici aussi ?

Des cerisiers sont parsemé tout le long du canal ! Ça me rappel le chemin de la philosophie. (bon c’est normal, c’est la continuité de ce chemin). Mais quelque chose à changé depuis la dernière fois. Le nombre de fleurs. Oui, la dernière fois elles était en fait seulement à 25% de ce que peut proposer cet endroit !

D’après une amie, c’est actuellement à 50%. Je suis vraiment surprise… qu’est ce que ça doit être quand il est en pleine floraison…

Bref, je rentre dans le temple et dépose mon Goshuin-cho pour avoir mon traditionnel goshuin. Je le récupérerais une fois la visite terminée.

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Le temple Ginkaku-ji, aussi nommé pavillon d’argent

Bien que le Ginkaku-ji (pavillon d’argent) se nomme ainsi, il n’est pas du tout en argent. Il a été construit en 1482 par le shogun Ashikaga Yoshimasa, qui voulait rivaliser avec Kinkaku-ji, le pavillon d’or, construit par son grand-père. Son intention était de couvrir le pavillon d’argent, mais à cause de l’intensification de la guerre Onin, qui avait éclaté quelques années plus tôt, en 1467, la construction a été arrêtée et le pavillon n’a jamais été couvert d’argent.

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Une partie de jardin qui entoure le pavillon d’argent

On ne peut pas rentrer à l’intérieur mais l’ouverture nous permet de jeter un œil et c’est très joli ! Ca donne envie d’en voir plus.

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L’intérieur du temple

Les alentours du temple sont magnifiques, les jardins japonais sont vraiment une forme d’art ! Malgré ma déception d’apprendre que, contrairement à son homologue le Kinkaku-ji (pavillon d’or), le Ginkaku-ji (pavillon d’argent) n’est pas recouvert de feuilles d’argent…

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Si quelqu’un a un peu d’argent en trop, on peut peut être réaliser son rêve ?

Mais le jardin, l’ensemble tout est absolument superbe. La mousse est au cœur de ce jardin. Je n’en avais jamais vu autant dans un jardin.

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Pierre n’a pas roulée, mousse fût amassée

Le tour se termine trop rapidement à mon goût, mais la sortie est déjà là. Pas le choix, je sors. Et j’ai faim ! Je m’achète un chou a la crème de cerisiers. Délicieux et bien fourni en crème !

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Qu’est ce qu’il est chou !

Mais ça ne me remplit pas. Il est l’heure de manger de toute façon. Je m’arrête dans un petit restaurant proche du pavillon et commande un bol de udon avec des morceaux de bœufs et un œuf poché. Voilà, ça ça me remplit un peu plus. Un peu.

Le deuxième petit-déjeuner

Il est maintenant l’heure d’aller au château impérial mais…. le chemin de la philosophie se profile juste devant moi, et je ne résiste pas à l’envie de passer dessus. Tant pis, j’irais au château à partir de l’autre côté du chemin.

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Effectivement, c’est plus fleuri !

En chemin j’ai croisé un monsieur qui faisait de superbes dessins !

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Chemin de la philosophie, oui, mais du dessin aussi

Je ne regrette pas. Le temps est mitigé, mais ça doit vraiment être magnifique tous ces Sakura quand il faut beau.

Enfin, il est temps de se diriger vers le palais de l’empereur. Le chemin est long et la fatigue se fait vraiment sentir. Mais enfin voilà que le parc se profile.

Je rentre dans le parc et me dirige vers l’un des trois spots à visiter et la j’apprends que c’est fermé à cause du coronavirus. Paniquée, je demande si le château impérial est lui aussi fermé et on me répond que non. Ouf…

Je ne comprends pas trop la logique mais ça me convient. J’arrive devant les portes. Même si le palais de l’empereur se situe maintenant a Tokyo, on ne rentre pas dans l’ancien palais comme dans son salon. Nos sacs sont vérifiés, nous sommes nous même fouillés etc.

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C’est bien gardé

Je regarde le plan de ce que j’ai à visiter, et là, une dame me dit que je peux télécharger une application qui me permettra de faire un visite audio du palais ! Et tout ça gratuitement. Je télécharge rapidement l’appli et commence la visite. Nous apprenons des choses vraiment intéressantes sur la culture, les us et coutumes des japonais et de la famille impériale. Le palais est magnifique.

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C’est royal !

Bon, on ne peut pas rentrer à l’intérieur évidemment, mais nous avons tout de même la possibilité de jeter un coup d’oeil.

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La salle du trône, détrônée

Et enfin nous y voici, la salle du trône. Bon, il a été déplacé à Tokyo donc il n’est plus dans cette salle, mais le simple fait d’imaginer que le trône de chrysanthème a été ici ça rend vraiment le tout impressionnant !

Alors que j’étais au bout de ma vie quelques instants plus tôt, me revoilà à gambader gaiement le long du chemin que propose la visite. Surprenamment il n’y a pas de cerisiers dans le parc autour du palais et dans le parc du palais. Pourtant, le dernier empereur à y avoir habité est l’empereur Meiji, et c’est pendant son ère que tous ces cerisiers ont été clonés et plantés partout au Japon. Je suppose que cela ne rentrait pas dans les traditions. En effet le château et tout ce qui va avec ont suivi les traditions de l’ère Heian, et à cette époque les cerisiers n’étaient pas en vogue.

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Même sans cerisiers, ça reste sympa

Alors que je flânais, une annonce dit que le château va bientôt fermer. Il est donc malheureusement l’heure de rentrer. La journée fut plus courte que les précédentes mais pas moins intéressante !


Jour 6

Aujourd’hui est un jour spécial ! Je retrouve une amie qui habite à Kyoto pour fêter le Hanami.

Le Hanami, en japonais “regarder les fleurs”, est la tradition d’apprécier la beauté des cerisiers en fleurs, les Sakura. Du sud au nord du Japon le Hanami débute avec plusieurs semaines d’écart. La coutume du Hanami remonte à l’ère Nara, lorsque les fleurs de pruniers, ont étés importées de Chine. C’est pendant la période Heian que les Sakura prennent la place des pruniers.

On se rejoint à la gare pour se rendre au sanctuaire Yasaka car son parc y est superbe pour faire Hanami. Nous descendons du train et achetons de quoi pique niquer. Nous passons par le quartier traditionnel de Kyoto.

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Pour une fois, je peux être sur les photos aussi !

Nous nous installons dans le parc avec nos victuailles.

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Les fleurs deviennent plus présentes, le ciel s’éclaircit, c’est magnifique

Les japonais fêtent le Hanami en pique niquant dans les parcs sous les cerisiers.

C’est un vrai festin que nous avons prévu ! Heureusement, la météo a été gentille avec nous.

Quand l’appétit va, tout va

Ensuite, le plan était de faire le chemin de la philosophie puis de se rendre au sanctuaire Fushimi Inari-taisha. Nous mangeons tranquillement avant de se mettre en route. Nous avons une petite trotte avant de rejoindre le chemin de la philosophie.

Et suprise ! En chemin nous croisons Keage Incline. Bizarrement, aucune de nous n’avait entendu parler de ce chemin de fer désaffecté bordé de Sakura. Pourtant, ça vaut le détour, et visiblement les gens semblent l’avoir compris !

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Comment-trouvez vous mon imitation de train ?

C’était superbe et tous les touristes semblaient s’y être donné rendez vous. Depuis le début de mon voyage je n’en avais pas vu autant. Nous suivons ce chemin de fer. La surprise était géniale. Le soleil pointait le bout de son nez et rendait le tableau superbe.

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Heureusement, pas de trains en vue !

On se sentait comme dans un dessin à l’ancienne mais c’était la vraie vie. Nous y sommes resté très longtemps, peut être bien trop.

Effectivement, lorsque nous nous sommes décidées à continuer notre route et sommes arrivées au chemin de la philosophie, nous n’avions qu’une envie, de s’arrêter boire un coup… mais il n’y avait plus rien d’ouvert. Par chance nous avons trouvé un café qui était sur le point de fermer mais qui a accepté de nous servir quand même.

Rien de mieux qu’une petite pause au bout d’une longue semaine

Nous avons donc bu un coup le long du chemin de la philosophie. C’était très reposant. Nous avons ensuite continué notre chemin. Les cerisiers étaient sublimes mais ça je l’ai probablement déjà dit des millions de fois puisque c’est les 3eme fois que je fais ce chemin. Cela dit… C’était un peu plus joli à chaque fois, donc j’ai une bonne excuse.

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Avouez que c’est encore mieux qu’avant !

Je ne m’en lasse pas. Est-ce que je pourrais m’en lasser un jour? Je ne le saurais pas, vu que le lendemain je quitte Kyoto pour Osaka.

En chemin nous croisons un temple tout mignon dans lequel nous entrons.

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Petit temple surprise

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous sortons du chemin de la philosophie.

Adieu, chemin…

Nous nous dirigeons vers la gare pour aller à Fushimi Inari-taisha et là nous croisons un petit restaurant charmant qui proposait une carte qui mettait l’eau a la bouche. Nous nous y arrêtons pour manger. Je prends un Sukiyaki solo. C’était excellent… sauf les gros champignon que j’ai laissé a mon amie.

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Un bon repas à même le sol !

Bien repues et réchauffées nous sortons et décidons de changer de programme… Comme d’habitude. Nous allons faire un karaoké ! Nous y sommes restées 1h30 puis sommes finalement rentrées.

J’adore le karaoké et nous avons pu avoir une tablette qui proposait les chansons japonaises avec les sous-titres dans notre alphabet afin que je puisse chanter en Japonais ! J’ai beau savoir lire le japonais, quand ça va trop vite je n’arrive pas encore à suivre, surtout si je dois chanter en même temps.

C’était encore une journée bien chargée et riche en émotions. Bien que le Hanami fût sympa, je garde un souvenir particulier du chemin de fer.


Jour 7

Dernier jour. Je me lève difficilement et prépare mes affaires, et là… je suis face a un problème grave.

J’ai acheté trop de souvenirs et mon sac est sur le point de craquer. En plus, mon voyage n’est pas fini et ça ne risque pas de s’arranger. Mais je verrais ça en temps voulu. Je laisse mon sac dans ma guesthouse et demande à louer un vélo et me met en route vers le Kinkaku-ji.

Faire du vélo a Tokyo est vraiment beaucoup plus facile car la ville est plate alors que là je souffre un peu lors des montées. J’arrive rapidement au Kinkaku-ji car il n’était pas très loin. Je rentre et visite rapidement le pavillon d’or.

L’entrée du Kinkaku-ji

L’entrée est superbe et on remarque tout de suite au nombre de staff présent qu’il est bien plus célèbre que son homologue.

Le shôgun Yoshimitsu Ashikaga fait construire le pavillon d’or en 1397, qui était à l’origine une villa privée car il voulait une marque de pouvoir dans la capitale. C’est évidemment avec du vrai or qu’est recouvert le temple et comme beaucoup de monuments, il a été détruit de nombreuses fois puis reconstruit. La dernière en date est de 1955 avec une restauration des feuilles d’or en 1987.

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« Qu’on le couvre d’or ! » – « Ouais, c’est ça… Qu’on me couvre d’or. »

Il est vraiment impressionnant et les reflets dans l’eau donne un bel aperçu, mais je suis déçue par la petitesse de l’endroit. Le tour se fait trop rapidement et le nombre de boutiques à touristes à la fin rend la fin de la visite un peu agressive.

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C’est petit mais pittoresque

C’est dommage car le jardin est absolument superbe !

Je prends mon Goshuin et part en direction d’Arashiyama, et je suis confronté au problème qui fait que je ne voulais pas prendre de vélo.

Je ne sais pas où le garer. Au Japon on ne peut pas laisser son vélo n’importe où, sous peine d’une amande. En m’éloignant un peu j’ai pu trouver un parking à vélos gratuit et me suis mise en route vers la foret de Kimono.

Cette gare est très belle avec cette foret de Kimono qui, je le sais, rend beaucoup mieux la nuit. Mais ne pouvant pas tout faire je me contente de le faire de jour.

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Oui, c’est du tissu de Kimono

Je croise un magasin de boites à musique. C’est vraiment trop mignon et vois que je peux faire une sorte de concours en allant chercher l’ensemble des tampons, avec à la clef un petit cadeau. Challenge accepted.

Je fais l’ensemble des tampons… au nombre de 3 hein…. c’est pas énorme mais c’est toujours amusant, et vais réclamer mon dû dans la dernière boutique de boites à musique elle aussi.

Les tampons en haut à droite !

Et là, c’est le coup de foudre. Une magnifique boite à musique Chihiro que je m’empresse d’acheter.

Vient ensuite l’heure de reprendre des forces. Je m’achète donc de quoi manger dans les différents stands tout le long de la route. Manger par ci par la des trucs de différents stands est sympathique.

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Jamais assez !

Puis enfin, à force de suivre la route en mangeant, je me retrouve au niveau de la célèbre forêt de bambou.

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« Oui, mais c’est un bambou magique. Si tu le plantes, en une nuit il poussera jusqu’au ciel. »

Elle est vraiment impressionnante par sa grandeur, et les jeux de lumières donnent un aspect féerique a l’endroit. Et le fait qu’il n’y ait personne c’est vraiment génial !

Je tourne ensuite dans le parc relié à la foret de bambou et ne suis pas au bout de mes surprises. Le parc est tout fleuri, et pas uniquement de Sakura. C’est donc un ensemble de vert rose et violet qui donnent un superbe aspect a la colline.

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C’est fleuri !

Je décide de monter au sommet, car il y a un point de vue, et je suis époustouflée. La montagne recouverte de forêts est parsemée de points roses grâce au Sakura qui semblent s’être retrouvés la par hasard. Comble du spectacle, un petit train rouge tout mignon passe au fond de la vallée à certains horaires. Je regarde quand est son prochain passage… 5 min ! Chance ! Les japonais ont vraiment pensé à tout !

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Dans la vallée, oh oh, Sakura, lalilala…

Pour finir je redescends en direction de mon vélo pour rentrer. Tellement de choses restent encore à faire, mais ce n’est que partie remise. En redescendant vers mon vélo je croise un petit temple au milieu des bambous. Un petit détour ne fait pas de mal… Et bien m’en a pris.

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C’était mignon tout plein

Ils ont mis une musique de temple pour les personnes qui prient et le spot était trop chou. Le jardin, bien que petit, était magnifique !

Il commence à pleuvoir. Signe qu’il est l’heure de rentrer. J’ai un peu de route pour aller a Osaka donc il ne faut pas que je tarde de toute façon.

Kyoto, je reviendrai.

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